Il n’y a pas si longtemps que ça (ça doit se compter en mois) un ami de l’Internet qu’on appellera Amid est venu me parler sur Steam.
Cette superbe plateforme remplie de mes amis les geeks du jeu-vidéo. Insinuant que, jusqu’à présent, nous n’avions jamais pris la peine de jouer ensemble à un seul jeu en ligne, Amid me conspua.
C’était un fait.
Effectivement, jamais ne nous était venu l’opportunité de jouer ensemble/l’un contre l’autre. Pour la simple raison que je n’avais jamais été une grande fan du jeu en ligne. Steam m’avait servi jusqu’à cette époque-là à acheter, télécharger puis jouer à des jeux solos dans l’unique but de me divertir. Seule.
Tout d’abord parce que je m’étais toujours estimée trop nulle pour gagner contre qui que ce soit et aussi parce que jouer avec des gens signifiait Comprendre le comportement d’autrui. Et pas d’une IA programmée pour me seconder.
Bref, c’était effrayant mais Amid m’avait assez bien vendu le jeu pour que je le télécharge. Et puis… C’était gratuit. Je n’allais tout de même pas refuser la gratuité à ce niveau-là !
Vive comme l’éclair, je m’empressais de le télécharger. Mon ordinateur, lui… s’empressa beaucoup moins pour l’installer. Sacré pépère. Des années ensemble et les quatre cent coups avec lui, et il me laissait lambiner !
C’est d’ailleurs pour cette raison qu’Amid et moi ne jouâmes pas ensemble ce soir-ci. Quelle bien triste vérité.
Mais qu’y pouvions-nous !? Mon ordinateur, mon vieux canasson d’amour, moulina jusqu’à tard dans la nuit alors que mes yeux se fermaient déjà. Telle une mesquine machine qui m’incitait à faire autre chose de ma vie que de passer mon temps à son crochet.
Revigorée, le lendemain, je m’attelais à découvrir un nouveau monde dans le jeu-vidéo. Celui de « Team Fortress 2. » Visiblement, il y avait eu un premier opus, pensa mon esprit embrumé du matin.
Team Fortress 2, disais-je, qu’on renommera TF2 pour la facilité. Un jeu en ligne basé sur plusieurs modes de jeu plus ou moins intéressants et surtout.
Surtout.
Des personnages jouables hauts en couleur.
Je veux dire, TF2 c’est, d’après Wikipédia, « a team-based first-person shooter multiplayer video game. » Je ne suis pas ce qu’il y a de plus doué en anglais, je te l’accorde, mais il y a deux informations à retenir de ça.
La première c’est qu’il s’agit d’un « first-person shooter » ce qui est plus communément appelé un « FPS » pour avoir la classe dans l’Internet de ton ordinateur. En français ça donne « Jeu de tir en vue subjective » ça a beaucoup de charisme d’un coup, hein ? Ça doit être dû aux anglicismes qu’on nous force à gober du matin au soir…
Bon, pas besoin de te faire un dessin, j’imagine. La traduction parle d’elle-même quand on y inclut la deuxième information « multiplayer video game. »
En gros, un jeu multijoueur avec du tir.
Mais voilà. TF2, car tel est son petit-nom, n’est pas un FPS à la Counter Strike où terroristes et pas-terroristes se la donne façon guerre-de-beau-gosse à coup de grenade et mitraillette.
NON, TF2 vise ailleurs. TF2 vise un univers graphique stylisé et déformé. Je m’exprime peut-être mal, mais soit. Beaucoup dise que le jeu est graphiquement « cartoon. » Ce qui est un mot bien trop vague, en réalité, pour concorder véritablement avec ce qu’on en voit.
En plus de cet univers dynamique, coloré et voulut comme comique, revenons-en aux personnages, sujet que je veux aborder depuis un moment déjà et que je n’arrive pas à caler parce que je m’égare partout quand je parle de quelque chose. Tu ne m’en veux pas, j’espère.
Il y a, dans cet univers si particulier, un personnage que j’aime beaucoup. D’une première part, par sa facilité d’utilisation et d’une autre pour sa valeur en tant que personnage.
Pyro (que certains appelleront « The Païro » avec un accent anglais, histoire de te rappeler que ce jeu n’est pas français et que tu es nul/le en anglais).
Qui est donc Pyro, en fait ?
Autant te l’avouer tout de suite, j’en ai aucune idée. Visiblement, et d’après les quelques infos que j’ai déniché de-ci de-là dans l’internet de mon ordinateur, Pyro est un déglingo.
Le Wiki TF2, nous dit même que « the Pyro appears to be insane and delusional, living in a utopian fantasy world known as Pyroland. »
Ouais, un déglingo à l’ancienne qui vit dans son monde peuplé de jolies couleurs pastels et de muffins tout-à-fait nomnom.
C’est ce côté décalé et inconsistant de Pyro qui raviva, quelques heures durant, mon amour des masques à gaz et des muffins. Se faisant, j’esquissais mes premières ébauches de ce personnage, passant des heures à jouer en me trouvant l’excuse de la recherche esthétique.
Pyro devait naitre de mes mains dans une forme basique mais identifiable.
Pyro naquit.
Pyro mua.
Pyro avait le swag et la classe dans son corps de pyromane.
Pyro, j’t’aime.
Soudy \\_o<