Tchô! ~ Sound of Venezuela

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Lors de ma première année d’étude au CFA’Com en 2010, j’ai eu l’honneur de rencontrer M. Gonzalez Oswaldo.

Qui se fit appeler M. Gonzalo/Gonzalito Oswaldes par quelques turbulents élèves qui ne respectaient pas grand-chose d’autre que leur paire de pompes et leur bonne vieille clope-au-bec. (Clope, que dis-je)

À cette époque-là, M. Gonzalez était notre professeur de Multimédia (« Moultmédia » aurait-il dit avec son accent vénézuélien). Une matière que je trouvais assez lâche par le manque de possibilité d’apprentissage et d’intérêt qu’elle pouvait bien nous offrir en règle générale.
(Dis de cette manière je parais être la fille la plus horripilante de l’Internet, n’est-ce pas ? C’est amusant, c’est ce que je paraissais être aux yeux de toute ma classe.)

Mais tel était le cas ! Le cours de Multimédia devait nous permettre d’étudier et d’appréhender les différents logiciels de la suite Adobe. Je ne susse jamais de quelque manière j’avais bien pu être notée d’ailleurs.
L’un des nombreux mystères de M. Gonzalez et de sa moustache en brosse.

L’un des travaux qu’il nous fit travailler fut la réalisation d’un leaflet 4 pages au format A5 fermé.
Avec quelques instructions rapides marmonnées dans sa moustache, M. Gonzalez nous lâcha la bride tout son cours durant (ou peut-être que ça dura plus d’un cours, je ne m’en souviens pas), laissant notre pratique de la mise en page se faire.

Je dois bien l’avouer, à ce moment-là, je n’avais presqu’AUCUNE pratique de l’InDesign et je désespérais de savoir comment utiliser tel ou tel autre outil correctement. Bien sûr, à cette époque-ci, étudier la charte graphique de TCHÔ! ne me venait pas à l’esprit. Et pourtant, M. Gonzalez n’avait pas lésiné sur les visuels fournis, certains étant des couvertures de numéro précédents du magazine. Ce qui aurait dû m’aiguiller vers le droit chemin. Mais mes œillères de miséreuse n’en firent rien.

Alors, telle une pauvre âme sans connaissance de rien, je me vouais à corps perdu dans l’InDesign ! Tentant par n’importe quel moyen de rendre un fichier correct et lisible ! Un Fichier bien exécuté.

Alors, l’heure venue du rendu, je lui envoyais ce que vous pouvez apercevoir juste à là.

V1-P1
Version véritable. Pixels authentiques.
V1-P2
Les prémices de la gloire au format A5

Avec le recul, je me débecte d’avoir pu fournir un truc pareil.
Pourtant je me rappelle bien d’y avoir mis toutes mes tripes. Comme quoi, les choses changent.

À la suite de cela, j’appris les rudiments du maquettisme et j’oubliai ce projet dans les tréfonds de mon esprit d’adulescente.

Mais, à l’heure actuelle où je cherche à créer un book efficace pour convaincre qui le veut bien de m’embaucher en tant qu’apprenti, je me dis souvent que piocher dans mes projets scolaires pourrait être amusant.

Ça ne l’est pas.

Vraiment pas.

Je veux dire. TCHÔ! Quoi ! Un vieux projet scolaire dégoutant et mal réalisé !

Une seule option me venait à l’esprit pour mettre du contenu dans ce book : Refaire ce qui avait été mal fait. Et le faire avec du love !

Prise dans ce tas de conviction que je peux avoir quand le temps me le permet, je sautais sur l’Illustrator pour refaire un logo correct et sur l’InDesign après avoir observé les mises en pages Tchô! de l’époque.

Je ne dis pas qu’actuellement je suis fière de ce travail qui m’a pris seulement deux ou trois heures. Mais je crois bien que j’ai appris un truc avec ça. Réétudier ce qu’on a déjà fait n’est jamais une mauvaise chose.

Il y a bien un vieux dicton qui le dit, je crois. Un truc du genre « On apprend toujours de ses erreurs. » Ça doit bien vouloir dire quelque chose pour que c’ait pu remonter jusqu’à mes oreilles. En tout cas, moi j’y crois. Mes erreurs seront peut-être toujours là, mais elles ne seront sûrement pas les mêmes !!

« CROIX DE BOIS, CROIX DE FER, SI JE MENS, J’VAIS EN ENFER. »

Pour reparler de M. Gonzalez dans des termes plus chaleureux (parce que je crois bien qu’il faisait parti de mes profs préféré. Ça doit être dû à son accent et à sa superbe moustache), à la fin de ma première année, ce dernier continua à enseigner au CFA’Com sous une autre matière : Le cours d’Arts Appliqués /*Insérer Ange et cors*/. Et, je dois bien l’avouer, il avait un talent certain pour mettre du baume au cœur des élèves qui prenaient la peine de suivre ses conseils (sauf peut-être pour ses têtes de turcs qu’il malmenait au gré de ses envies). Alors, pour pas faire ma peau de vache, je t’invite, toi, qui que tu puisses bien être (si tant est donné que qui que ce soit vienne se perdre ici), à te rendre ici, admirer l’œuvre de cet homme à l’accent du pays et aux réflexions parfois malvenues.

Monsieur Gonzalez Oswaldo, vous êtes le meilleur –KLIK

Pour les curieux de la version finale :

V2-P1
Enfin. Le respect de la première de couverture est rétabli.
V2-P2
Repose en paix, Tchô! j’aimais bien ce magazine.

Bon allez, Des bisous, hein.
Soudy’

Tchô! ~ Sound of Venezuela